« Plein le dos » par Jérôme Payen
« En avoir plein le dos » est une expression française dont les origines remontent au début du XIXème siècle qui est basée sur un euphémisme où le terme dos remplace le terme « cul » pour rendre l’expression moins obscène. En effet, en voir plein le cul remonte au XVIème siècle et s’utilise comme un moyen d’exprimer son ras-le-bol de manière vulgaire. Pour son film « Je vais mieux », Jean-Pierre Améris nous parle d’un homme victime d’un mal de dos FULGURANT ! Le mal de dos et l’être humain, une enquête va être menée pour savoir d’où vient cette douleur, si elle est physique ou bien psychologique.
À travers ce film, cette histoire et cette enquête. Le réalisateur a voulu transposer sa douleur sur le grand écran. Montrant ainsi, notre lien avec notre corps. Car dans la vie – selon Jean-Pierre Améris – le corps des fois nous parle, pour nous dire : « écoute là ça suffit ces situations de stress au travail ou cette pesanteur dans le couple. Le corps il faut l’écouter. » Notre corps se révolte contre nous même, une tension qui se mêle à dans notre vie, dans notre entourage.
Durant son entretien avec les étudiants du Master 1 « Publics de la Culture et de la Communication » dans le cadre de la 8ème édition des « Rencontres du Sud ». Il exprime le fait que plus on est grand, plus nous aurons mal au dos. Que notre rapport au corps est semblable à celui que nous avons avec notre entourage. Un rapport social qui peut basculer par des tensions et un ras le bol général. Finalement, on est tous un peu pareil. À la fin de cet entretien, Jean-Pierre Améris se leva, salua les étudiants présents dans la salle et en partant il mit la main sur le bas de son dos.