Les Rencontres du Sud 2016 : Bilan
Samedi 19 mars 2016, 16h, Place des Corps Saints, Avignon. Les Rencontres Cinématographiques du Sud sont déjà finies, à l’effervescence des couloirs du Pandora et à l’obscurité des salles succèdent le calme de la terrasse d’un café et le soleil printanier.
Quand vient le temps du bilan, les souvenirs qui s’imposent ne résident pas uniquement dans les films dont nous vous avons déjà présenté les critiques. Des marches montées et descendues en hâte, cinq fois par jour, pour gagner et quitter le dernier étage du Pandora, l’espace qui nous était temporairement consacré. Des courses sous la pluie vers le 83 Vernet, des croissants à la sortie de la première séance de la matinée, des chips grignotées à 15h, beaucoup de Red Bull, beaucoup de café, assez peu de sommeil. Les Rencontres du Sud, c’était beaucoup d’organisation en amont et encore plus de changements de programme : se confronter à des problèmes et y apporter une solution. Egarer une carte SD, préparer des interviews, les réaliser, les monter en un temps record, dompter des logiciels qu’on maîtrise plus ou moins. Pendant cinq jours, multiplier les tweets, retweets, likes, posts Facebook et Instagram. Le dos fatigué, les genoux engourdis, on a passé près de six heures par jour dans les salles obscures, et au moins autant à réfléchir, débattre, écrire.
On a pu faire la rencontre d’histoires, d’esthétiques, mais aussi de gens. Avec le temps des souvenirs vient celui des remerciements : merci aux acteurs, réalisateurs, scénaristes, producteurs qui nous ont accordé de leur temps. Merci à l’équipe des Rencontres et à celle du Pandora pour leur disponibilité et leur confiance, qui nous ont permis, le temps d’une semaine, d’oublier notre statut d’étudiants, pour nous montrer dignes de nos responsabilités. Merci enfin à l’équipe pédagogique, et notamment à Mme Marie-Hélène Poggi, M. Damien Malinas, M. Raphaël Roth et Mme Stéphanie Pourquier-Jacquin, sans qui nous n’aurions pu prendre part à cet événement.
Les Rencontres du Sud, c’est fini pour cette année. Lundi, on retournera à l’Université, on n’ira probablement pas au cinéma. On relira nos écrits, on regardera de nouveau les photos, les interviews. On en parlera entre nous et autour de nous, guettant les sorties officielles des films qu’on a eu la chance, car il s’agit bien de chance, de voir en avant-première. On se vantera un peu. On s’en souviendra longtemps.
Mathilde Chauvel