Première projection de ces Rencontres Cinématographiques du Sud et premier coup de cœur pour l’un de nos Indiana Jones de la bobine.
Le film en question : Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman. Adapté du roman éponyme de Katerine Pancol et jouissant d’un casting trois étoiles (Julie Depardieu, Emmanuelle Béart et Patrick Bruel en tête), ce dernier nous embarque dans les tribulations familiales de Joséphine et Iris, deux sœurs que tout oppose et qui partagent une relation plus que complexe. La seconde, à la recherche de la lumière et perdue dans une existence dorée ne lui apportant que des bonheurs superflus, va s’approprier la plume de la première, jeune femme s’étant oubliée au fil des années, et ainsi rencontrer le succès revenant pourtant à sa cadette.
Se déroulant sur plusieurs années, il est difficile de ne pas éprouver de la sympathie pour les personnages dépeints, que cela soit pour les plus agréables comme celui de Joséphine interprétée finement par Julie Depardieu, ou bien encore pour les moins supportables comme celui d’Iris jouée par une Emannuellle Béart en pleine forme.
Familles disloquées, couples mouvementées, Céline Telerman délivre un film touchant parlant tout simplement de la vie.
Après cette adaptation cinématographique réussie, reste à espérer que la réalisatrice soit tentée de continuer l’aventure avec la seconde partie de cette trilogie de Katerine Pancol : « La valse lente des tortues ».
Animalement vôtre !