On a vu : Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence
C’est quoi ? Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence, troisième volet d’une réflexion sur l’humanité. Les tableaux s’enchainent, mettant en scène deux vendeurs de farces et attrapes, Sam et Jonathan, l’air morbide, qui semblent donner par leurs apparitions un fil conducteur aux différentes scénettes toutes aussi absurdes les unes que les autres.
De qui ? Roy Andersson réalisateur suédois connu entre autre pour le sublime A Swedish Love Story.
Avec qui ? Holger Andresson et Charlotta Larsson mais aussi une multitude d’acteurs, de figurants qui se croisent et s’entrecroisent tout au long du film
Ce qu’on en a pensé ? Plans fixes, visages blafard. » Je suis heureux (se) de savoir que vous allez bien’’. Ne cherchez pas une suite logique d’évènement. Il n’est ni question de pigeon, ni de branche mais bien de philosophie et d’existence.
La mise en scène oscillant entre photo et théâtre rappellerait presque un univers gothique tellement les couleurs sont dessaturées, tendant vers le gris permanent. On cherche à trouver du sens… et on cherche encore. Contemplatif dans l’esthétique, le film ne propose pas d ‘explication mais une présentation de la condition humaine, ses faiblesses, son enfermement mental, ses clichés au dernier degré.
Le petit plus ? « Pépé l’édenté »